Cours de Musique à Namur & Wépion Cours de Musique à Namur & Wépion
  • 0 Top 15 des musiques classiques pour vous donner du courage pendant le blocus ...

    0.00 of 0 votes

    Les mois de mai et de juin sont toujours synonymes de stress pour les étudiants, qui entament leurs blocus et session d’examens. Pour leur donner du courage, rien de tel une petite liste de musiques classiques motivantes. Un Top 15 qui a été réalisé en 2019 par les auditeurs de Musiq3. 1. Smetana – La Vltava 2. Grieg – Peer Gynt, Dans l’antre du roi de la montagne 3. Tchaïkovski – Concerto pour violon et orchestre, op. 35 – 3e mouvement 4. Chopin – Polonaise héroïque 5. Beethoven – Symphonie n°3 6. Tchaïkovski – Casse-Noisette, Danse russe 7. Orff – Carmina Burana, O’Fortuna 8. Bach – Toccata et Fugue 9. Wagner – Chevauchée des Valkyries 10. John Williams – Marche impériale 11. Hans Zimmer – Pirates des Caraïbes 12. Rossini – Ouverture de Guillaume Tell 13. Chostakovitch - Concerto pour violoncelle en mi bémol majeur 14. Rossini – Le Barbier de Séville – Largo al factotum 15. Strauss – Marche de Radetzky   Smetana – La Moldau La Moldau est l’un des six poèmes symphoniques du cycle My Vlast (Ma Patrie) de Smetana. A travers ces poèmes symphoniques, le compositeur tchèque évoque les paysages de son pays, la Bohème.     Grieg – Dans l’antre du roi de la montagne Il s’agit de l’une des œuvres les plus connues d’Edvard Grieg. Dans l’antre du roi de la montagne fait partie du drame poétique Peer Gynt d’Henrik Ibsen mis en musique par Grieg. Extrait : Berliner Philharmoniker dirigé par Neeme Järvi enregistré au Berlin Philharmonie     Tchaïkovski – Concerto pour violon et orchestre, 3e mouvement Le Concerto pour violon et orchestre de Tchaïkovski a été composé en 1878. Extrait : Janine Jansen     Chopin – Polonaise héroïque La Polonaise héroïque, opus 53, est une polonaise pour piano de Frédéric Chopin composée en 1842. Extrait : Martha Argerich     Beethoven – Symphonie n°3, dite héroïque La Symphonie n°3 en mi bémol majeur communément appelée Eroica – l’italien pour Héroïque – opus 55 du compositeur allemand Ludwig van Beethoven, est la troisième de ses neuf symphonies. Elle a été composée en 1803 – 1804 et créée le 7 avril 1851,2 au Theater an der Wien à Vienne. Extrait : Radio Kamer Filharmonie dirigé par Philippe Herreweghe.     Tchaïkovski – Casse-Noisette, Danse russe C’est un véritable classique des fêtes de fin d’année. Le ballet féerique Casse-Noisette est très certainement le ballet le plus célèbre de Tchaïkovski. Adaptant la version d’Alexandre Dumas du conte allemand Casse-Noisette et le Roi des souris d’Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, Tchaïkovski nous raconte l’histoire de la jeune Clara qui, le soir de Noël, reçoit un casse-noisettes de la part de son oncle. La nuit tombée, les jouets prennent vie et le casse-noisettes se transforme en prince. La Danse russe, aussi appelée "Trépak", se trouve dans le troisième tableau du ballet, lorsque Casse-Noisette et Clara se retrouvent dans le royaume de la Fée Dragée, qui organise de grandes festivités pour célébrer leur victoire contre le roi des souris. Cette danse russe est l’un des extraits les plus connus du ballet, et il faut dire qu’elle donne de l’énergie.     Carl Orff – Carmina Burana, O’Fortuna Les Carmina Burana sont un ensemble de 24 poèmes médiévaux qui ont été rendus célèbres par la musique de Carl Orff. Étymologiquement, le terme de Carmina Burana signifie des Chants de Beuern, en référence au Monastère de Benediktbeuern où ont été retrouvés ces poèmes médiévaux. Ces poèmes – ou tout au moins le manuscrit qui les contient – datent du XIIIe siècle et sont le fruit de goliards, des clercs renégats sans domicile fixe qui au Moyen-Âge s’intéressaient plus à l’émeute et au jeu qu’à mener une vie exemplaire de citoyens responsables. Les sujets des écrits de ses fameux goliards varient : satires politique et religieuse, chanson à boire, chanson d’amour d’une franchise inhabituelle. Ils n’hésitaient pas à y évoquer ouvertement l’hédonisme et à y renier l’éthique chrétienne. Les connaissances actuelles de la poésie et de la musique médiévale suggèrent que tous les poèmes étaient destinés à être chantés même si seuls quelques-uns d’entre eux sont accompagnés de musiques dans le manuscrit. Le compositeur allemand Carl Orff a découvert ces poèmes dans un ouvrage intitulé Wine, Women and Song qui comprenait 46 poèmes du recueil traduits en anglais. Et avec un ami passionné par le latin, il en a sélectionné 24 afin de les mettre en musique. Ces textes parlent en particulier de fluctuation constante de la fortune et de la richesse, de la nature éphémère de la vie, de la joie procurée par le retour du printemps, mais aussi des plaisirs de l’alcool, de la bonne chère, du jeu et de la luxure. Et le premier de ces poèmes mis en musique par Carl Orff, le plus connu d’entre tous, c’est le fameux O Fortuna, que nous avons tous au moins entendu une fois, avec ce chœur qui donne une puissance dramatique à cette complainte en latin médiéval.     Bach – Toccata et Fugue Classique parmi les classiques de Bach, la Toccata et Fugue est une œuvre que Bach écrit pour l’orgue entre 1703 et 1707.     Wagner – Chevauchée des Walkyries Voici un autre classique parmi les classiques, la Chevauchée des Walkyries, est issu de l’opéra La Walkyrie, deuxième opéra de la tétralogie de l’Anneau de Nibelung de Richard Wagner. Hymne tragique, exalté et grandiose, l’air a été popularisé par son utilisation multiple par le cinéma, et notamment dans le film Apocalypse Now de Francis Ford Coppola.     John Williams – Marche impériale Que la force soit avec tous les étudiants !     Hans Zimmer – Pirates des Caraïbes     Rossini – Ouverture de Guillaume Tell     Chostakovitch - Concerto pour violoncelle en mi bémol majeur     Rossini – Le Barbier de Séville – Largo al factotum Figaro, Figaro, Figaro…     Strauss – Marche de Radetzky Un petit air de concert de Nouvel an à la fin mai, mais ça donne de l’énergie, surtout si l’on se met à taper en rythme dans les mains.      

  • 0 Pour mieux réviser, les jeunes se tournent vers la musique classique ...

    0.00 of 0 votes

    En matière de révision, certains étudiants recherchent le silence absolu tandis que d’autres se motivent avec du son dans les oreilles. Si de nombreux travaux scientifiques établissent un lien entre l’écoute musicale et la concentration, les jeunes continuent de plébisciter le répertoire dit "classique" pour mieux apprendre leurs cours. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 75% des étudiants britanniques déclarent écouter de la musique orchestrale durant leurs séances de révision selon un récent rapport de l’Orchestre philharmonique royal (RPO). Ils privilégient notamment les symphonies et les concertos, même si leur préférence va aux bandes originales de films. Quelque 44% des jeunes sondés disent écouter des BO pour augmenter leur concentration. Un tiers d’entre eux se tournent également vers les musiques de jeux vidéo pour se donner un petit coup de pouce au moment des révisions.     /* Style général du bloc */ .clickable-block { display: flex; /* Flexbox pour aligner l'image et le texte */ align-items: center; /* Alignement vertical centré */ width: 100%; /* Prendre toute la largeur de la page */ padding: 15px; /* Un peu de padding autour */ background-color: #f0f4f8; /* Couleur de fond légère */ border: 1px solid #ddd; /* Bordure douce */ border-radius: 8px; /* Coins arrondis */ text-decoration: none; /* Enlever la décoration du lien */ transition: background-color 0.3s; /* Effet au survol */ } /* Changer la couleur de fond du bloc au survol */ .clickable-block:hover { background-color: #e0e7ff; } /* Style pour l'image */ .clickable-block img { /* width: 90px;*/ /* Largeur de l'image */ height: 90px; /* Hauteur de l'image */ object-fit: cover; /* Adapter l'image sans la déformer */ margin-right: 20px; /* Espacement entre l'image et le texte */ } /* Style pour le titre */ .clickable-block h3 { color: #0000FF; /* Couleur du texte du titre */ font-weight: bold; margin: 0; /* Enlever les marges par défaut */ } /* Style pour le texte */ .clickable-block p { margin: 0; color: #333; /* Couleur du texte */ font-size: 16px; } À lire aussi : Top 15 des musiques classiques pour vous donner du courage pendant le blocus   On a redécouvert ses vertus apaisantes pendant la crise sanitaire Si le répertoire classique souffre d’une image vieillotte dans l’imaginaire collectif, l’enquête de l’Orchestre philharmonique royal montre que les jeunes d’aujourd’hui y sont beaucoup plus sensibles que ceux des générations précédentes. Ainsi, seuls 68% des étudiants qui passaient des examens scolaires durant les années 80 écoutaient de la musique "savante" lors de leurs séances de révision.  Pour James Williams, directeur général de l’Orchestre philharmonique royal, ce changement d’attitude de la jeunesse vis-à-vis du répertoire classique s’explique par la place prépondérante que ce genre musical a prise dans la vie des mélomanes pendant la pandémie de Covid-19. En effet, une enquête de RPO datant de 2020 a révélé que le classique les a aidés à se détendre et à garder le moral durant cette période d’incertitude. "Nous avons constaté lors des confinements - une période stressante pour beaucoup - que les jeunes, en particulier, comptaient sur la musique orchestrale pour leur bien-être, leur relaxation et leur joie de vivre. Le soutien que la musique peut apporter dans les moments difficiles forge une relation à long terme", a expliqué James Williams à Classic FM.   Oubliez les paroles ! Fort de ce constat, Apple Music a lancé, fin mars, une application dédiée à la "grande musique" pour se différencier de ses concurrents et conquérir un segment encore peu exploité de la musique enregistrée.  Mais le répertoire classique est-il plus propice que d’autres genres musicaux aux révisions scolaires et, plus généralement, au travail ? La question fait débat chez les amateurs mais aussi les scientifiques. Ces derniers affirment que la musique permettrait de favoriser la concentration et de réduire le stress ou l’anxiété. Mais il vaut mieux qu’elle soit neutre, calme et, idéalement, sans paroles. Les bénéfices de la musique au travail dépendent toutefois des goûts et des habitudes d’écoute de chacun. Ainsi, les instrumentistes pourraient être distraits par les compositions classiques en raison de leur expertise en la matière. En règle générale, il est conseillé de choisir des morceaux au tempo lent et sans texte pour mobiliser ses fonctions cognitives et se donner un coup de boost.    

  • 0 La musique, ce grand allié pour le cerveau ...

    0.00 of 0 votes

    Le saviez-vous ? La musique n’adoucit pas seulement les mœurs, c’est aussi un puissant allié pour notre santé. L’écoute et la pratique du quatrième art améliorent, non seulement notre bien-être mental, mais aussi nos capacités cognitives. Retour sur les mille et unes vertus cérébrales de la musique, à l’occasion de la semaine du cerveau.   Personne (ou presque) n’est insensible au pouvoir de la musique. Si les préférences varient, le quatrième art nous touche au plus profond de notre cœur… et de notre cerveau. C’est pourquoi l’écoute et la pratique musicales sont de plus en plus préconisées par la communauté médicale. Et ce, dès le plus jeune âge. Des études ont montré que la musique agit comme un neurostimulant sur les bébés, et tout particulièrement sur les prématurés.   Des chercheurs suisses de l’Hôpital universitaire de Genève ont découvert que la musique favorise le développement des fonctions sensorielles et cognitives de ces nouveau-nés. Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont chargé le compositeur Andreas Vollenweider de créer trois mélodies pour accompagner le réveil, l’éveil et l’endormissement des nourrissons. Ils ont constaté que les réseaux neuronaux des bébés exposés à ces chansons se sont développés de manière plus efficace que ceux des autres prématurés.   L’impact de la musique sur les fonctions cognitives et exécutives de notre cerveau n’est plus à prouver, notamment chez les enfants. De récentes découvertes montrent que le quatrième art modifie les processus biochimiques du cerveau en renforçant la plasticité cérébrale. Cela expliquerait pourquoi il a des effets bénéfiques sur le développement intellectuel des tout-petits.   Les travaux de Christina Zhao et Patricia Kuhl, deux chercheuses à l’Institut des sciences de l’apprentissage et du cerveau de l’Université de Washington, l’ont déjà confirmé en 2016. Elles ont constaté, neuroimagerie médicale à l’appui, que l’écoute de la musique influence le développement des capacités d’apprentissage de la parole chez les bébés. "Nous savons que les bébés apprennent rapidement à partir d’un large éventail d’expériences et nous pensons que la musique peut être une expérience importante qui peut influencer le développement de leur cerveau", avait expliqué, à l’époque, Christina Zhao à CBS News.   Jouer de la musique, "une sollicitation complète du cerveau" Cet effet bénéfique sur la plasticité cérébrale se prolonge tout au long de l’enfance et de la vie adulte. Ainsi, la pratique d’un instrument permettait de développer plus ­rapidement son quotient intellectuel (QI). Une équipe de chercheurs, dirigée par des experts de la faculté de médecine de l’université de Stanford, a étudié les fonctions cognitives de 153 musiciens et non-musiciens. Elle a observé une différence significative dans la structure du cerveau des musiciens qui ont commencé à jouer d’un instrument dès le plus jeune âge, que ce soit le piano, la clarinette, la trompette ou le violon. Ces derniers ont des connexions cérébrales plus fortes que ceux qui ont commencé une formation musicale sur le tard. Pour Anita Collins, une chercheuse spécialisée dans le domaine du développement du cerveau et de l’apprentissage de la musique, la pratique d’un instrument est l’équivalent d’"une séance d’entraînement complète pour le cerveau". "Écouter de la musique engage le cerveau dans toutes sortes d’activités intéressantes, mais jouer de la musique provoque une sollicitation complète du cerveau", a-t-elle expliqué dans une conférence Ted Talk en 2014. "Jouer d’un instrument engage en même temps presque toutes les zones du cerveau, en particulier le cortex visuel, le cortex auditif et le cortex moteur. Et comme avec tout entraînement, une pratique méthodique et structurée renforce ces fonctions cérébrales, nous permettant d’appliquer cette force à d’autres activités". Une chose est sûre, plus vous pratiquez d’un instrument, plus vous bénéficiez de ces effets. Mais l’écoute musicale peut également apporter de nombreux avantages. D’abord sur la régulation de l’humeur. Les neurosciences cognitives affirment que la musique procure une sensation de plaisir en activant notre circuit de récompense. Ce système, mis en place par la sélection naturelle pour réguler nos désirs et nos émotions, augmente la libération de dopamine, la fameuse "hormone du bonheur". Si bien que la musique est désormais utilisée comme outil thérapeutique dans les établissements de soins.   La persistance de la mémoire musicale La musicothérapie a aussi fait ses preuves dans le traitement du stress et la gestion de la douleur. Les ateliers de musique se multiplient pour aider les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, d’épilepsie et même de migraines. Une équipe de chercheurs français, allemands et américains a mené l’expérience auprès d’une vingtaine de patients migraineux. Ils leur ont proposé d’écouter 20 minutes de musique deux fois par jour pendant trois mois. Résultat : leurs crises de migraine se sont drastiquement espacées. La moitié des participants de l’étude ont même déclaré qu’elles avaient été réduites de moitié. Les vertus thérapeutiques de la musique ne s’arrêtent pas là. De nombreux travaux indiquent que le quatrième art stimule presque toutes les formes de mémoire, même chez les personnes âgées. Hervé Platel, professeur de neuropsychologie à l’université de Caen, est l’un des premiers chercheurs, dans les années 90, à avoir observé la persistance de la mémoire musicale. Il a découvert que des patients atteints de la maladie d’Alzheimer réussissent à apprendre de nouvelles chansons en quelques semaines, alors qu’on pensait leurs capacités de mémorisation perdues. Et ce, même à un stade avancé de la maladie. Susan Magsamen, fondatrice de l’International Arts + Mind Lab de la faculté de médecine de l’université Johns Hopkins et co-autrice d’un livre à paraître sur la neuro-esthétique ("Your Brain on Art"), explique que ce phénomène surprenant est dû au fait que la musique est traitée par de multiples zones du cerveau. "L’hippocampe est la région du cerveau qui stocke la mémoire à court terme, et c’est souvent la première à défaillir chez les personnes atteintes de démence. Au fil du temps, les souvenirs sont consolidés et stockés de manière décentralisée dans le cortex cérébral. Il est fascinant de constater que, d’une façon ou d’une autre, notre cerveau a trouvé le moyen de dupliquer des connaissances, surtout lorsqu’il s’agit d’informations très importantes", a-t-elle déclaré au Washington Post. Mais peut-on, pour autant, dire que la musique préserve du vieillissement cérébral ? Les chercheurs restent prudents sur la question. Ils sont toutefois unanimes sur un point : écouter de la musique, chanter ou jouer d’un instrument a de multiples bénéfices sur le fonctionnement cognitif global du cerveau, y compris à tous les âges. Raison de plus pour encourager l’apprentissage et la pratique de la musique dès le plus jeune âge.    

  • 0 Et si la musique aidait à lutter contre la démence sénile ? ...

    0.00 of 0 votes

    La musique n’est pas qu’une source de divertissement. Elle permettrait d’améliorer l’humeur et le bien-être des personnes atteintes de démence sénile. C’est pourquoi la start-up australienne Music Health a lancé Vera, une plateforme qui propose des playlists personnalisées aux seniors souhaitant retarder le plus longtemps possible les effets du déclin cognitif. Vera s’adresse tout particulièrement aux personnes atteintes de démence. L’Organisation mondiale de la santé estime qu’entre 5 et 8% des seniors âgés de 60 ans et plus souffrent, à un moment donné, de cet état de détérioration des fonctions intellectuelles. Cela a été le cas de la grand-mère de Nicc Johnson, l’un des fondateurs de Vera. "Ma grand-mère (Oma) a eu la maladie d’Alzheimer à une époque où la démence n’était pas bien comprise. Ce n’est que bien plus tard dans ma vie que j’ai appris que cela n’est pas une conséquence normale du vieillissement", explique-t-il sur le site de Vera. Nicc Johnson et son associé Stephen Hunt espèrent aider les personnes atteintes de démence et leurs proches à lutter contre le vieillissement cognitif avec Vera. Cette application utilise des algorithmes pour créer des playlists musicales adaptées à chacun de ses utilisateurs seniors. Le but ? Stimuler de nombreuses régions de leur cerveau et faire resurgir des souvenirs. Des chercheurs américains ont constaté en 2018 que la musique améliore l’humeur des personnes atteintes de démence sénile. Pour le démontrer, ils ont fait écouter à une trentaine de patients d’une maison de retraite leurs chansons préférées pendant une vingtaine de minutes. Résultat : les participants de l’étude paraissaient plus présents et sereins. Ils interagissaient aussi plus avec leur entourage. Vera espère avoir le même effet sur les personnes âgées souffrant de démence. La plateforme analyse des millions de chansons issues du catalogue du groupe Universal Music, afin d’identifier celles qui stimuleront le plus le système cognitif de chaque senior. "Lorsqu’une personne arrive sur la plateforme, nous lui demandons où elle est née et quand, puis où elle a grandi entre 15 et 35 ans. Si c’était à Pékin, la musique dans laquelle ils ont baigné sera très différente de celle d’une personne qui vivait aux États-Unis", a déclaré Stephen Hunt à Variety. Ces morceaux sont ensuite répartis en trois types de playlists : celles pour se détendre, celles pour gagner en dynamisme et celles pour se remémorer des souvenirs. Vera est actuellement disponible sur iOS au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les seniors atteints de démence ou leurs proches peuvent souscrire à un abonnement (mensuel ou annuel) pour l’utiliser. Mais les fondateurs de l’application souhaitent surtout qu’elles soient utilisées dans des maisons de retraite et des établissements accueillant des personnes âgées.    

  • 0 Si vous voulez muscler votre cerveau, mettez-vous au piano ...

    0.00 of 0 votes

    Le piano compte de nombreux adeptes dans le monde. Rien d’étonnant puisque c’est une activité aussi agréable pour nos oreilles que notre cerveau. Des chercheurs de l’université de Bath ont récemment découvert que la pratique de cet instrument renforce notre plasticité cérébrale. La communauté scientifique sait, depuis des années, que la pratique de la musique a une grande influence sur la formation, l'activité et la communication des circuits neuronaux. Mais Yuqing Che et ses collègues de l’université de Bath sont allés plus loin en se demandant si les pianistes ont naturellement des cerveaux plus puissants que les non-instrumentistes, ou si leur plasticité cérébrale est due aux nombreuses séances d'entraînement auxquelles ils s’astreignent, souvent depuis le plus jeune âge, pour se perfectionner.  Pour répondre à cette question, ils ont réparti 31 adultes ne pratiquant pas d’instrument de musique en trois groupes distincts. Le premier a suivi des leçons hebdomadaires de piano d’une heure durant 11 semaines, le second a écouté les morceaux sur lesquels se sont exercés les participants du groupe 1, tandis que le dernier n’a pas été exposé à la musique durant la durée de l’expérience.  Les scientifiques ont constaté que les membres du premier groupe arrivaient plus facilement à traiter des informations sensorielles en lien avec la vue et l’ouïe après quelques cours de piano. Cette découverte est d’autant plus significative que le cerveau reçoit, à chaque instant, des informations sensorielles qu’il doit être capable d’intégrer et de différencier. Par exemple, voir un véhicule et entendre le bruit de son moteur permet au cerveau de faire une déduction, par intégration multisensorielle, de l’existence d’une même cause, c’est-à-dire le véhicule. A l’inverse, voir une voiture et entendre simultanément le gazouillement d’un oiseau nécessite de dissocier les sources visuelles et auditives en deux représentations distinctes.    Un "entraînement multisensoriel" Les chercheurs de l’université de Bath ont observé que les personnes ayant suivi des cours de piano ont fait preuve d’une plus grande précision lors de tests où ils devaient déterminer si des "événements" sonores et visuels se produisaient en même temps. "Nous avons constaté que le groupe formé au piano présentait une amélioration significative de la sensibilité à la synchronisation audio-visuelle [durant les tests], par rapport aux groupes d'écoute musicale et de contrôle", ont-ils écrit dans une étude parue récemment dans le journal Scientific Reports.  Pour Dr. Karin Petrini, une psychologue qui enseigne à l’université de Bath, ces résultats s’expliquent par le fait que la pratique d’un instrument aussi complexe que le piano modifie les processus biochimiques du cerveau en renforçant la plasticité cérébrale. "[C’]est une tâche complexe : elle exige du musicien qu'il lise une partition, qu'il génère des mouvements et qu'il surveille les retours auditifs et tactiles pour ajuster ses actions ultérieures. En termes scientifiques, ce processus couple des indices visuels et auditifs et aboutit à un entraînement multisensoriel pour les individus", a-t-elle déclaré dans un communiqué.  Les chercheurs ont toutefois constaté que, si la pratique régulière du piano améliore le traitement par le cerveau des informations sensorielles, elle ne l’aide pas à reconnaître plus facilement les expressions faciales émotionnelles. "Les données scientifiques disponibles indiquent que l'avantage des musiciens en matière de reconnaissance des émotions pourrait se limiter au domaine sonore", soulignent-ils dans leur étude.    

  • 0 Au Pays de Galles, chaque enfant entre 3 et 16 ans pourra recevoir un instrument de musique et des cours pratiques ...

    0.00 of 0 votes

    Pour le ministre de l’éducation du Pays de Galles, la musique est l’un des plus sûrs moyens de communiquer une culture et une langue. Pour mettre en pratique cette idée, le gouvernement a triplé le budget du National Music Service. Au total, 5,3 millions d’euros destinés à offrir à chaque enfant âgé de 3 à 16 ans un instrument de musique. Ledit ministre Frédéric Miles relaie ainsi cette bonne nouvelle sur twitter : "on veut être sûrs que tous les enfants partout dans le pays bénéficient d’une éducation musicale", un projet culturel, et social donc. En effet, les instruments de musique, souvent chers, ne s’adressent malheureusement qu’à une partie de la population. Maintenant, les enfants de classes plus défavorisées seront aussi concernés et investis dans cet apprentissage. En musique, l’instrument ne suffit pas ! C’est pourquoi le gouvernement associe à ce don une accessibilité d’étude. A partir de septembre 2022, deux programmes seront mis en place pour démocratiser l’éducation musicale. Pour les plus jeunes, "First experience" offrira une initiation de la pratique instrumentale. Les plus avancés bénéficieront de "Making Music with others", qui consiste à l’étude de l’instrument auprès de musiciens de haut niveau, créant un lien entre musique et monde professionnel. En somme, une réforme bienvenue, qui donne la chance à tous les enfants de s’exprimer à travers la musique, alliant rigueur et plaisir. Le métier de professeur de musique est lui aussi revalorisé, grâce à un programme qui promeut l’éducation musicale et lui redonne son importance. Connue pour ces nombreux festivals et évènements culturels, le Pays de Galles rayonne de par une culture affirmée mais accueillante et ouverte sur le monde. C’est bien dans cette lignée que s’inscrivent ces nouveaux programmes : cette réforme sociale est l’occasion d’étoffer le paysage culturel du pays. Promesse d’un bel avenir.    

  • 0 13 minutes de musique, pour être moins stressé, c’est scientifiquement prouvé ...

    0.00 of 0 votes

    Le proverbe dit que la musique adoucit les mœurs, mais pas au bout de combien de temps. Des chercheurs de la British Academy of Sound Therapy ont déterminé qu’il fallait en écouter pendant 13 minutes pour en ressentir les effets bénéfiques sur son humeur. Les chercheurs ont interrogé 7581 personnes sur le rapport qu’elles entretiennent avec la musique. Un sondé sur neuf affirme que les morceaux de leurs artistes préférés sont essentiels à leur santé et à leur bien-être. C’est pourquoi beaucoup d’entre eux s’en servent pour se détendre et lutter contre le stress du quotidien. Mais il ne suffit pas d’écouter une chanson pour voir tous ses soucis s’envoler comme par magie. Il faudrait plutôt en écouter quatre, de plus de trois minutes chacune. Les chercheurs de la British Academy of Sound Therapy affirment qu’écouter de la musique pendant 13 minutes permet de diminuer sa tension musculaire, de chasser les pensées négatives et même de mieux dormir le soir. Pour ressentir ces effets relaxants, veillez toutefois à privilégier les morceaux instrumentaux au tempo lent.   /* Style général du bloc */ .clickable-block { display: flex; /* Flexbox pour aligner l'image et le texte */ align-items: center; /* Alignement vertical centré */ width: 100%; /* Prendre toute la largeur de la page */ padding: 15px; /* Un peu de padding autour */ background-color: #f0f4f8; /* Couleur de fond légère */ border: 1px solid #ddd; /* Bordure douce */ border-radius: 8px; /* Coins arrondis */ text-decoration: none; /* Enlever la décoration du lien */ transition: background-color 0.3s; /* Effet au survol */ } /* Changer la couleur de fond du bloc au survol */ .clickable-block:hover { background-color: #e0e7ff; } /* Style pour l'image */ .clickable-block img { /* width: 90px;*/ /* Largeur de l'image */ height: 90px; /* Hauteur de l'image */ object-fit: cover; /* Adapter l'image sans la déformer */ margin-right: 20px; /* Espacement entre l'image et le texte */ } /* Style pour le titre */ .clickable-block h3 { color: #0000FF; /* Couleur du texte du titre */ font-weight: bold; margin: 0; /* Enlever les marges par défaut */ } /* Style pour le texte */ .clickable-block p { margin: 0; color: #333; /* Couleur du texte */ font-size: 16px; } À lire aussi : Et si la musique aidait à lutter contre la démence sénile ?   La musique, un allié pour la productivité S’il faut 13 minutes pour se détendre grâce à la musique, il faut moins de temps pour ressentir un effet euphorisant. Les participants de l’étude de la British Academy of Sound Therapy ont déclaré se sentir plus heureux, dynamiques et satisfaits de leur vie après avoir écouté des chansons pendant 9 minutes. Les morceaux au rythme entraînant et aux paroles positives sont particulièrement recommandés pour être plus enjoué au quotidien. Cela fait des années que la communauté scientifique s’accorde sur les nombreux bienfaits de la musique sur notre santé mentale et notre humeur. Mais qu’en est-il de notre productivité ? La musique est tout aussi efficace dans un contexte professionnel. Plus de 90% des personnes interrogées par la British Academy of Sound Therapy ont estimé qu’ils pouvaient mieux faire leur travail après s’être laissés porter par des chansons pendant 13 minutes. De quoi rendre plus funky vos journées au bureau.    

  • 0 10 solos de guitare à écouter une fois dans sa vie ...

    0.00 of 0 votes

      Les solos de guitare sont souvent l’âme d’une chanson, des moments où les musiciens laissent libre cours à leur virtuosité et à leurs émotions. Ces solos deviennent parfois des légendes, des passages incontournables qui transcendent les morceaux auxquels ils appartiennent. Dans cet article, nous vous plongeons dans 10 solos de guitare iconiques de l’histoire du rock. De l’intensité de Jimi Hendrix à la virtuosité d’Eddie Van Halen, chaque solo raconte une histoire unique qui a marqué une époque.   Pink Floyd – "Confortably Numb" Année : 1979 Album : The Wall Guitariste : David Gilmour Le solo de guitare de "Comfortably Numb" de Pink Floyd, joué par David Gilmour, est souvent cité parmi les plus grands de tous les temps. Ce n’est pas un déchaînement de notes rapides, mais une pépite d’émotions et de feeling. David Gilmour y déploie un phrasé aérien, des bends expressifs et une maîtrise du sustain qui transpercent l’âme. Le solo final, en particulier, s’élève comme un cri déchirant au cœur d’un morceau déjà chargé de mélancolie. C’est une leçon de musicalité où chaque note semble choisie avec soin pour raconter une histoire.     Michael Jackson – "Beat It" Année : 1982 Album : Thriller Guitariste : Eddie Van Halen Sans doute l’un des solos de guitare les plus connus du monde, le solo de "Beat It", signé par Eddie Van Halen, est l’un des coups de génie les plus inattendus de l’histoire de la musique. Invité par Michael Jackson (et le producteur Quincy Jones) pour injecter une énergie rock à ce tube funk, Van Halen livre un solo fulgurant, enregistré en une seule prise. Il insuffle une puissance brute qui détonne dans l’univers de la pop des années 80. Ce solo a brisé les barrières entre rock et musique grand public, marquant un tournant culturel majeur.     Eagles – "Hotel California" Année : 1977 Album : Hotel California Guitaristes : Don Felder & Joe Walsh Le solo du légendaire "Hotel California", interprété par Don Felder et Joe Walsh des Eagles, est un véritable duel de guitares devenu légendaire. À la fois mélodique, fluide et technique, il déroule une montée en puissance qui culmine dans une harmonie à deux guitares parfaitement synchronisées. Ce solo final, aussi envoûtant que précis, incarne toute l’ambiance mystique et nostalgique du morceau. Il combine le rock californien des années 70 avec une finesse d’exécution rare, offrant un voyage sonore aussi cinématographique que mémorable.     Dire Straits – "Sultans Of Swing" Année : 1978 (UK) – 1979 (US) Album : Dire Straits Guitariste : Mark Knopfler Utilisant une technique de fingerpicking sans médiator, Mark Knopfler crée un jeu de guitare subtil. Les lignes mélodiques, influencées par le blues et le jazz, se tissent avec une telle aisance qu’elles paraissent improvisées, tout en étant parfaitement maîtrisées. C’est un solo où chaque note est soigneusement choisie, sans jamais chercher à en faire trop, mais en créant un groove qui capte l’attention. En 1995, la chanson a été sélectionnée par le Rock and Roll Hall of Fame pour figurer dans la liste "500 chansons qui ont façonné le rock 'n 'roll".     Lynyrd Skynyrd – "Free Bird" Année : 1973 Album : (pronounced 'lĕh-’nérd 'skin-’nérd) Guitariste : Allen Collins (sur l'enregistrement original) Le solo de "Free Bird" est considéré par beaucoup comme l’une des plus grandes performances réalisées à la guitare. La chanson, qui commence en ballade, se transforme progressivement en une cavalcade endiablée de guitares, devenant un modèle pour de nombreux morceaux musiciens adoptant cette même structure. À chaque concert, le chanteur Ronnie Van Zant dédiait la chanson à Duane Allman et Berry Oakley du Allman Brothers Band, ajoutant : " C’est un oiseau libre désormais… " en parlant de Duane. Le solo final, long et intense, est devenu une véritable signature du southern rock, souvent cité comme un moment emblématique du genre.     Guns N' Roses – "Sweet Child O' Mine" Année : 1987 Album : Appetite for Destruction Guitariste : Slash Le solo de "Sweet Child O' Mine" est né presque par hasard, issu d’un simple exercice de déliement de doigts joué par Slash pour s’amuser. Ce riff, d’abord destiné à faire rire son camarade Izzy Stradlin, est rapidement devenu la pierre angulaire d’un des plus grands succès du groupe. La chanson, portée par une mélodie accrocheuse et les paroles personnelles d’Axl Rose (inspirées d’un poème dédié à sa compagne de l’époque, Erin Everly) a marqué les esprits par son solo à la fois lyrique et percutant, qui reste encore aujourd’hui l’un des plus reconnaissables du rock.     Queen – "Bohemian Rapsody" Année : 1975 Album : A Night At The Opera Guitariste : Brian May Situé entre la partie ballade et le passage opératique, ce solo, interprété par Brian May, se distingue par sa puissance. En à peine 22 secondes, May parvient à transmettre une intensité poignante, passant d’une douce mélodie dans les aigus à des passages plus dramatiques, parfaitement en phase avec l’atmosphère théâtrale de la chanson. Ce solo est emblématique du style unique du guitariste, notamment grâce à sa guitare Red Special. Il est un pont essentiel entre les différentes parties de la chanson, avant l’entrée dans l’opéra, et joue un rôle crucial dans l’intensification de la tension musicale. À la fois mélodique et technique, ce solo est devenu l’un des plus iconiques de l’histoire du rock.     Prince – "Purple Rain" Année : 1984 Album : Purple Rain Guitariste : Prince Le solo de guitare qui clôt la chanson est tout simplement légendaire. C’est un moment de pure émotion, porté par la virtuosité de Prince. La guitare semble se déchirer dans un crescendo puissant, avant de se fondre doucement dans une mélodie apaisante. Ce solo se distingue par son improvisation, mais aussi par son intensité palpable, qui fait écho à l’atmosphère solennelle de la chanson. Il devient un symbole de la capacité de Prince à marier le rock et la soul dans un seul élan.     Van Halen – "Eruption" Année : 1978 Album : Van Halen Guitariste : Eddie Van Halen Difficile de parler de solos de guitare emblématiques sans parler d’un des dieux de la discipline. Déjà plus haut dans cette liste avec Michael Jackson, Eddie Van Halen propose maintenant un tout autre solo mais cette fois pour son propre groupe dans le titre "Eruption". Ce morceau instrumental, d’une durée de seulement 1:42 minute, est une démonstration époustouflante de la virtuosité d’Eddie Van Halen. Le guitariste utilise une série de techniques impressionnantes, dont des arpèges rapides, des passages en quadruples croches, et surtout le fameux tapping, qu’il popularise et qui deviendra sa signature. Ce solo, enregistré en une seule prise, n’était au départ qu’un échauffement avant un concert, mais il s’est transformé en un morceau incontournable.     The Jimi Hendrix Experence – "All Along The Watchtower" Année : 1968 Album : Electric Ladyland Guitariste : Jimi Hendrix "All Along the Watchtower" est une reprise emblématique de Bob Dylan, où Jimi Hendrix transforme complètement la chanson avec son jeu de guitare unique. Le solo de guitare, au cœur de la version de l'artiste, est particulièrement marquant. Il combine des techniques comme le bending, le vibrato, et l’utilisation du fuzz pour créer une atmosphère électrique. Le solo, dynamique et rempli d’énergie, donne une nouvelle dimension au morceau, le rendant inoubliable.     Ces 10 solos de guitare nous rappellent l’immense pouvoir émotionnel que peut avoir un simple instrument. Que ce soit à travers des improvisations enflammées ou des compositions parfaitement maîtrisées, chaque guitariste a laissé sa marque dans l’histoire du rock. Ces solos, au-delà de leur virtuosité technique, incarnent des moments de pure magie musicale, et continuent d’inspirer des générations de musiciens à repousser leurs limites, à explorer de nouveaux sons et à exprimer leur propre voix à travers leur guitare. Vous voulez vous aussi faire partie de l'Histoire ? Contactez nos Ecoles Privées de Musique pour prendre des cours et rejoindre le monde musical !    

  • 0 Le monde de Ravel : biographie musicale d'un compositeur et orchestrateur de génie ...

    0.00 of 0 votes

      Le vendredi 7 mars 2025, nous célébrions les 150 ans de naissance de Maurice Ravel. A cette occasion, nous vous proposons une biographie musicale de ce compositeur et orchestrateur de génie. Enfance et formation Maurice Ravel voit le jour le 7 mars 1875 à Ciboure, petite ville du pays basque français située près de Saint-Jean-de-Luz, d’où sa mère est originaire. La famille s’installe ensuite à Paris, où le jeune Maurice vit une enfance heureuse avec son frère cadet Edouard, dont il restera très proche toute sa vie. Les parents Ravel encouragent les dons musicaux de leur fils aîné : à l’âge de six ans, il débute le piano, et, dès 12 ans, il prend des cours de composition. Quelques années plus tard, il intègre le Conservatoire de Paris en classe de piano, puis étudie la composition avec Gabriel Fauré. Ce dernier encourage Ravel à concourir au grand Prix de Rome, mais, au grand dam de son maitre, le prix lui sera refusé… cinq fois ! Pourtant, à la veille du XXe siècle, Ravel est déjà un compositeur reconnu : il a composé en 1899 sa célèbre Pavane pour une infante défunte, pour piano. Il en existe un enregistrement sur rouleaux par Ravel lui-même, disponible aujourd’hui au disque.       Le Cercle des Apaches À partir de 1902, un groupe d'artistes, de poètes et de musiciens se regroupe autour de Ravel afin de partager découvertes et émotions artistiques. Le nom du Cercle viendrait d’un passant bousculé par l’un deux, et qui se serait exclamé "Attention, les Apaches", croyant avoir à faire à un gang de jeunes voyous qui sévissait à l’époque. Parmi les membres du groupe, on retrouve les compositeurs André Caplet, Albert Roussel, Florent Schmitt et le pianiste espagnol Ricardo Viñes, avec lequel Ravel s’était lié d’amitié au Conservatoire et qui sera l’un de ses interprètes attitrés. Les jeunes gens sont parfois rejoints par Manuel de Falla et Igor Stravinsky. Les Apaches prennent la défense de Debussy lors de la création controversée de son opéra Pelléas et Mélisande, et, en 1912, c’est lors d’une de leurs réunions que Stravinsky donne la primeur du Sacre du Printemps au piano. Ravel dédiera chacune des cinq pièces de Miroirs (1904-1906) à un membre des Apaches. Symbole de l'effervescence culturelle parisienne de la Belle époque, le cercle des Apaches se réunit régulièrement jusqu'en 1914, avant de disparaître avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale Une époque heureuse et fructueuse C’est durant cette période d’avant-guerre, qu’il décrira comme la plus heureuse de sa vie, que Ravel compose ses premiers chefs-d’œuvre, dans lesquels il affirme sa personnalité musicale : son unique Quatuor à cordes, des cycles de mélodies (Shéhérazade, Histoires naturelles), des pièces pour piano (Sonatine, Ma mère l’Oye, Gaspard de la nuit), son premier ouvrage lyrique (L’heure espagnole), et Daphnis et Chloé, une commande de Serge Diaghilev pour les Ballets russes. On retrouve dans toutes ces œuvres les caractéristiques du style ravélien : goût pour les sonorités hispaniques et orientales, amour du fantastique et du merveilleux, raffinement mélodique et harmonique, précision rythmique, souci du détail et science de l’orchestration. Le traumatisme de la guerre Lorsque la guerre éclate, Ravel est plongé dans la composition de son Trio en la mineur qui deviendra l’un des grands trios à clavier du XXe siècle. En mars 1915, alors qu’il était exempté en raison de sa faible constitution, il s’engage volontairement dans l’armée : il est envoyé près de Verdun comme conducteur de camion, puis d’ambulance. Pour le jeune dandy, raffiné, sensible, qui, jusque-là n’avait vécu que par et pour la musique, la violence de la guerre est un choc immense, qui aura sur lui un impact profond tant mentalement que physiquement. Atteint d’une dysenterie, il est réformé en mars 1917. Cette même année, il compose Le Tombeau de Couperin, dont chacune des six pièces est dédiée à un ami tombé au front.     Durement marqué par l’expérience traumatisante de la guerre, à laquelle s’ajoute l’immense chagrin du décès de sa mère, Ravel s’enfonce alors dans une période de silence et de doute. Sa première grande œuvre d’après-guerre est une nouvelle commande de Diaghilev. Allégorie de la grandeur, de la décadence et de la destruction de la civilisation occidentale broyée par le guerre, la Valse, que Ravel avait conçu comme ‘’un tourbillon fantastique et fatal’’ sera finalement refusée par Diaghilev, mais obtiendra un grand succès au concert. Une célébrité à Montfort-l’Amaury Après la mort de Claude Debussy, en 1918, Ravel est considéré comme le plus grand compositeur français vivant. Si les rapports entre les deux hommes ont toujours été distants, Ravel a toujours éprouvé une profonde estime pour son ainé : il lui dédie sa Sonate pour violon et violoncelle.     En 1921, Ravel, voulant s’éloigner de l’agitation de la capitale, achète une maison à Montfort-l'Amaury, petite ville située à 40 km à l’ouest de Paris, en bordure de la forêt de Rambouillet. Cette maison, qu’il appelle Le Belvédère, est aujourd’hui La Maison-Musée Maurice Ravel. C’est dans ce havre de paix, aménagé à son image (jardin japonais, collections de porcelaines asiatiques, de jouets mécaniques, d’horloges) que Ravel vivra une vie paisible, entrecoupée de séjours au Pays basque et de tournées de concerts en France et à l'étranger. C’est là aussi qu’il composera la plus grande partie de ces dernières œuvres. Mais sa production musicale s’est considérablement ralentie : durant les douze dernières années de son activité créatrice, il ne composera en moyenne qu’une œuvre par an. Mais quelles œuvres ! Citons Les Chansons madécasses, dont il dira que c’était l’œuvre dont il était le plus fier ; Tzigane, pour violon et orchestre, sous-titré ‘’morceau de virtuosité dans le goût d'une rhapsodie ; Boléro, devenu un succès planétaire jamais démenti ; L’Enfant et les sortilèges, fantaisie lyrique sur un livret de Colette, dans laquelle Ravel magnifie son goût pour la féerie et le monde de l’enfance ; les deux concertos pour piano ; et enfin Don Quichotte à Dulcinée, trois mélodies pour baryton et piano, sa dernière œuvre achevée, composée en 1932. Un orchestrateur de génie Le génie et l’imagination de Ravel se manifestent également dans son art de l’orchestration. Le Lever du jour de Daphnis et Chloé (1912) est souvent considéré comme le sommet de son art orchestral.     Le célébrissime Boléro, composé à la demande de la danseuse russe Ida Rubinstein en est un autre exemple. Basé sur un thème unique se déroulant sur un ostinato hypnotique, le Boléro, que Ravel considérait comme un simple exercice d’orchestration, fascine les auditeurs. Le critique musical Émile Vuillermoz parle de la "magie de la couleur" et des "vingt changements d'éclairage qui nous conduisent, émerveillés, d'un bout à l'autre de ce paradoxe musical". Et il ajoute qu’il n'y a pas, "dans toute l'histoire de la musique, un exemple d'une virtuosité pareille". Ravel orchestre également certaines de ses pièces originalement écrites pour piano : la Pavane pour une infante défunte, Ma mère l’Oye, ou Le Tombeau de Couperin. En 1922, à la demande du chef d'orchestre russo-américain Serge Koussevitzky, il réalise une extraordinaire orchestration des Tableaux d’une exposition, grande fresque pianistique composée 50 ans auparavant par Modeste Moussorgski. Encore une fois, Ravel se révèle comme le maitre du colorisme musical, et réussit le tour de force de conserver "l'esprit russe" de Moussorgski, tout en intégrante sa "pâte sonore" novatrice. Cette version orchestrale fait maintenant partie du grand répertoire symphonique, et est souvent présentée comme les "Tableaux d’une exposition de Moussorgski-Ravel".     La musique pour seule maîtresse Ravel mena une vie privée discrète : on ne lui connait aucune liaison, ni féminine, ni masculine. Quand on lui demandait pourquoi il ne se mariait pas, il répondait : "J’ai une épouse depuis bien longtemps, c’est la musique". Il menait cependant une vie sociale très riche : il se rendait souvent à Paris, au concert et au théâtre, et fréquentait les cafés et cabarets à la mode. Au Belvédère, il était entouré d’amis fidèles : les compositeurs Arthur Honegger, Jacques Ibert, Florent Schmitt et Germaine Tailleferre, les pianistes Marguerite Long, Robert Casadesus, Jacques Février et Vlado Perlemuter, la violoniste Hélène Jourdan-Morhange, et son fidèle élève, le compositeur et chef d’orchestre Manuel Rosenthal, qui apportera de nombreux témoignages précieux de la vie de son maître et ami. Tournée américaine En 1928, Maurice Ravel est au sommet de sa gloire. Il entreprend alors une tournée de quatre mois aux États-Unis et au Canada, où il se produit comme pianiste, dirige des orchestres, donne des interviews et des conférences sur la musique contemporaine. Partout, il remporte un immense succès. À New York, il rencontre le jeune George Gershwin, avec lequel il fréquente les clubs de jazz de Harlem. Ravel voyait dans le jazz une source d’inspiration, comme le montre le deuxième mouvement de sa Sonate pour violon et piano, intitulé Blues. Il trouvait que les Américains, prenaient "le jazz trop à la légère", et était convaincu "que c’est lui donnera(it) naissance à la musique nationale des États-Unis".     A son retour en France, Ravel compose le fameux Boléro, puis, simultanément, ses deux dernières œuvres majeures, deux concertos pour piano qui seront créés en janvier 1932 : le Concerto en sol et le Concerto pour la main gauche, écrit pour le pianiste Paul Wittgenstein, qui avait perdu son bras droit au cours de la guerre. Le Concerto en sol sera ensuite jouée dans toute l’Europe lors d’une tournée triomphale, avec en soliste la pianiste Marguerite Long. Le mouvement lent reste l’une des pages les plus émouvantes de toute l’histoire de la musique.     Un douloureux silence   "La musique peut tout entreprendre, tout oser et tout peindre, pourvu qu’elle charme et reste enfin et toujours la musique."   Ravel, 1828   Cette longue tournée, entreprise contre l’avis de ses médecins, laisse Ravel dans un état d’épuisement profond. Les signes d’une maladie cérébrale qui se révélera incurable, probablement aggravés par un accident d’automobile, se multiplient : problèmes de coordination, pertes de mémoire, troubles du langage. Bientôt, Ravel ne peut plus ni lire, ni écrire, ni jouer sa musique. Durant les quatre dernières années de sa vie, il se mure dans un silence douloureux, alors que son imagination reste intacte, ne trouvant de réconfort que dans ses promenades en forêt et dans la présence de ses amis proches et de sa fidèle gouvernante. Après une opération chirurgicale de la dernière chance, Ravel sombre dans le coma et s’éteint 28 décembre 1937, à l’âge de soixante-deux ans.    

  • 0 Ravel, l'ancêtre de la techno ? ...

    0.00 of 0 votes

    Cette année, on souffle les 150 bougies de Maurice Ravel, ce dandy taiseux au regard acéré qui, entre deux ajustements de col de chemise, nous a laissé un petit tube pas piqué des hannetons : Boléro. Une mélodie obstinée, des percussions obsessionnelles, une progression implacable… Tiens donc, ça ne vous rappelle rien ? Si Ravel se relevait aujourd'hui, on le verrait peut-être en train de remixer son chef-d'œuvre sur Ableton, ajustant un filtre passe-bas avec la précision d'un horloger suisse. Car si le Boléro est répertorié en classique, c'est avant tout une expérience sonore, une pièce qui repose plus sur la texture et la dynamique que sur l'harmonie ou la mélodie. Bref, une esthétique qui a largement inspiré les musiques électroniques et le minimalisme d'aujourd'hui. Petit retour en arrière. En 1928, Ravel conçoit son Boléro presque comme un pari : une seule phrase musicale, répétée 17 fois sur un ostinato rythmique invariable. Là où d'autres auraient varié les harmonies, complexifié la structure, ajouté un joli pont en modulation, Ravel reste droit dans ses bottes : l’idée n'est pas d'évoluer harmoniquement mais de faire grimper la tension par la seule orchestration et le volume sonore. C'est un morceau qui avance par accumulation progressive, un build-up avant l'heure, une extase sonore où la destination importe moins que le voyage. En clair, Ravel a écrit le premier « drop » de l’histoire de la musique.    Pas étonnant alors que l'on retrouve dans Boléro ce qui fait l'essence des musiques répétitives modernes. Les montées progressives de la techno berlinoise, qui superposent lentement des couches sonores pour faire grimper la tension ? Ravel l'avait expérimenté en grand orchestre. Le rock progressif et ses développements instrumentaux interminables ? Keith Emerson (du trio Emerson, Lake & Palmer) s'en est inspiré pour composer son Abaddon's Bolero, un pastiche rock-psychédélique où les couches d'instruments s'empilent de manière ravelienne. Même Frank Zappa n'a pas pu s'empêcher de reprendre le Boléro sur scène, en y ajoutant sa patte iconoclaste et quelques joyeuses dissonances, au grand dam des ayants droit du compositeur.    Alors, Ravel, ancêtre de la techno ? S'il avait été à la place d'un Jeff Mills ou d'un Laurent Garnier, il aurait sans doute troqué son pupitre pour une boîte à rythmes et un synthé. Car au fond, son Boléro repose sur une idée simple : l'hypnose par la répétition et la montée progressive des textures. Et ça, que l'on soit en 1928 ou en 2025, c'est une mécanique qui captive toujours. Comme quoi, les bonnes idées n'ont pas d'âge. Ni de BPM.  

Stages & ateliers

Programmes

  • Piano Piano
  • Clavier Clavier
  • GuitareGuitare
  • Guitare Electrique Guitare électrique
  • Accordeon Accordéon
  • Guitare Basse Guitare Basse
  • Batterie batterie
  • Chant chant
  • Clarinette clarinette
  • Contrebasse contrebasse
  • Cor cor
  • Djembe djembe
  • Flûte à bec flute à bec
  • Flûte traversière flute traversière
  • Harmonica harmonica
  • Harpe harpe
  • Hautbois hautbois
  • Orgue orgue
  • Saxophone saxophone
  • Trombone trombone
  • Trompette trompette
  • Ukulele ukulele
  • Violon violon
  • Violoncelle violoncelle
  • Solfège Solfège
  • M.A.O. M.A.O.
Footer Responsive